Pour son premier long métrage en solo, Peter Farrelly signe une réflexion sur le racisme, entre gravité et humour. Le casting est impeccable. Viggo Mortensen en videur de boîte de nuit italien, parlant comme De Niro, c’est osé. Mahershala Ali se révèle tout aussi surprenant en virtuose de la musique pétri d’habitudes et incapable de se lâcher. La force de Green Book est de montrer que le racisme ne vient pas forcément des suprémacistes blancs enrôlés au Ku Klux Klan, mais d’hommes de bonne volonté éduqués sur des mauvais principes. En cela, il est un message d’espoir.